Notes de voyage : l`Afrique du Sud

Cela fait déjà quelques semaines depuis mon retour de voyage en Afrique du Sud où je suis rendu pour participer au 19e Congrès mondial de médecine esthétique, mais d’où je suis revenu avec des images impérissables gravées dans ma mémoire. Des images de gens chaleureux et accueillants, des images de paysages majestueux, des images d’animaux libres dans leur habitat naturel.

Première constatation : il faut vraiment vouloir aller si loin! Un voyage interminable m’a mené de Montréal à Londres, puis de Londres à Johannesburg et ensuite à Cape Town. Heureusement qu’il s’agissait de vols de nuit et que quelques  somnifères m’ont aidé à oublier les longues heures de vol, mais peut être que le confort de la Classe Affaires y a été aussi pour quelque chose!

Par contre, une fois rendu sur place, la fatigue a cédé la place à l’émerveillement tant la beauté naturelle de Cape Town est à couper le souffle. Avec le ciel d’un azur limpide en toile de fond, l’océan d’une part et la montagne de l’autre créent un panorama unique dans lequel la ville s’enchâsse comme un bijou. Il faut d’ailleurs emprunter la gondole qui monte au sommet de Table Mountain pour mesure l’immensité du décor qu’offre la vue sur la ville.

Cape Town

J’avais prévu deux jours de tourisme avant le début du congrès et cela m’a permis de visiter la ville qui a beaucoup à offrir au touriste : marché artisanal coloré, édifices coloniaux, églises, parcs, musées, rues piétonnes, cafés et terrasses. Seul bémol : on ne conseille pas aux touristes de se promener en ville le soir venu et la police touristique se fait un devoir d’escorter les retardataires vers le confort de leur hôtel. Ce n’est pas très rassurant, mais il y a encore beaucoup de pauvreté et d’inégalités sociales dans ce pays pourtant  moderne et riche!

Un mot sur le congrès qui réunissait environ 500 délégués de partout au monde, dont une bonne vingtaine de Canadiens. Ce congrès a lieu tous les deux ans dans une ville-hôte différente et est organisé par une des associations nationales de médecine esthétique faisant partie de L’Union internationale de médecine esthétique (UIME). Cette année, c’était au tour de l’association sud-africaine de recevoir la communauté internationale et ce défi a été relevé avec succès. L’organisation était impeccable, le palais des congrès très moderne et confortable, les exposants nombreux et dynamiques. Et les présentations scientifiques, me direz-vous? C’est peut être là que je me permets de formuler la seule critique qui me vienne à l’esprit : au retour d’un congrès j’aime avoir appris quelque chose qui changera ou améliorera ma pratique de tous les jours, mais cela n’a pas été le cas cette fois-ci. La qualité et le niveau des présentations étaient, à mon avis, un peu faibles et ne s’adressaient pas à un auditoire d’experts. Je suis sûr que de nombreux participants ont pu bénéficier du congrès et en repartir avec de bonnes idées, mais lorsqu’on est plus avancé dans notre carrière et qu’on accède à un statut d’expert, cela devient plus difficile de satisfaire notre soif de savoir et notre désir de toujours aller plus loin. Reste que le contact et le réseautage avec nos pairs sont de très bons moyens de tirer profit d’un congrès, ne serait-ce que pour se prouver qu’on fait bien les choses!

Ceci dit, j’ai eu le privilège d’être l’invité de la compagnie Skinceuticals South Africa lors du lancement  médiatique de cette ligne de soins de la peau. Pendant l’événement, on m’a demandé de présenter sur l’importance des soins de la peau et sur l’intégration de ces soins dans une pratique médico-esthétique.

L’équipe Skinceuticals

Après le congrès, un tour de 10 jours, en compagnie de quelques collègues canadiens et de leurs conjoints, m’a permis de découvrir un pays aux multiples facettes, fascinant et intrigant. Notre périple nous a amenés des vignobles ensoleillés de la région de Stellenbosch et de Franschhoek, aux sanctuaires d’animaux d’Oudtsdoorn, en passant par les vagues majestueuses de l’Océan Indien à Plettenberg Bay. Il s’est terminé à la magnifique Kariega Game Reserve où nous avons eu la chance de voir, libres dans la nature, lions, éléphants, girafes, rhinocéros, hippopotames, zèbres, gazelles, buffles, gnous et j’en passe.

Le grand explorateur!)

Impressionnant et profondément touchant de voir de si près toutes ces bêtes magnifiques dans un contexte où l’homme n’est pas leur ennemi, mais plutôt leur allié, dans la protection d’espèces menacées et dans la lutte contre le braconnage qui fait des milliers de victimes, pour le seul bénéfice de crapules qui croient encore que la poudre de corne de rhinocéros a des valeurs aphrodisiaques!

Tandi, sauvée après que les braconniers lui aient défiguré le visage et enlevé la corne

Un voyage inoubliable qui me confronte à la petitesse de l’homme devant la nature et qui me donne le goût de découvrir de nouveaux horizons. Quelle sera ma prochaine destination?